samedi 6 juillet 2013

L'été, sans doute.





Hier, des gousses de pâte fourrées aux légumes cuits. L'Italie et les saveurs de là. Aujourd'hui. Le soleil fait la vie belle ce jour. Promenade de quinze heures à Namur. Je traîne pour deux bonnes heures sous le regard, le shampooing, le peigne, la brosse et le sèche-cheveux du gentil coiffeur de la rue des Carmes qui me voit lui rendre visite deux fois tous les trois mois, histoire de me refaire une santé capillaire ou un petit plaisir de beauté et de bien-être.


 Il fait chaud dans les rues de la capitale wallonne et le salon n'est pas climatisé.
Je ferai confiance pour le repas de ce soir au savoir-faire d'un traiteur thaï. Du magret de canard aux poivrons rouges ou des blancs de poulets au poivrons verts. Passer au vert ou ne pas passer au rouge. Le repas de ce soir est parfait pour ce qui concerne le canard et "peut mieux faire" pour l'aventure du poulet.

Nous sommes, le papy et moi, autour de la table, bien repus. Les derniers jours ont fait une place à la soupe à "tous les légumes du frigo" et, en toute hâte, à ce gâteau que j'essaie désespérément de réussir avec un peu de yogourt et de citron mais que je manque par insolence ou désespoir. C'était l'occasion pour son anniversaire. Bref, en quelques jours, de petites réussites et d'autres plus discrètes, de grosses maladresses et d'autres moins tristes. Les repas sur les hauteurs de Celles ont une belle vitalité. Je ne dois rien vous dire de l'ardeur des rouges et des carmins des roses qui se dressent de chaque côté de la porte d'entrée. Il fait merveilleux ces derniers temps. L'été serait-il enfin arrivé ? Un verre de vin de bourgogne sec. Blanc et sec. A votre santé. Le papy est devenu vieux d'une année de plus mais, en même temps, d'une année de tristesse en moins.