Quelques boulettes d'un haché de veau à peine épicé, quelques jeunes, les derniers sans doute, haricots bardé d'une fine tranche de lard petit-déjeuner, quelques tomates naines mises là en fin de cuisson plus pour la déco. Une petite sauce dans laquelle trempe un fond de bière brune, un gratin dauphinois préparé à la va vite en anticipant sur la cuisson des lamelles de pommes de terre.
Mais surtout, en bout de course, inattendu et onctueux, le quartier de tarte au chocolat, ramené d'Anthée par le papy. Tout est fait maison dans la grande pâtisserie sur la place du village à la sortie de Dinant. Cela se voit sans la moindre équivoque et cela se sent également. un parfum d'amande, dit-il. En bouche le diable est fondant et léger. Une trouvaille. Débité en quartiers pour les gourmands moins exigeants... En tartes superbement grossières pour les autres.
