mercredi 14 août 2013

L'abutilon à fleurs jaunes.


Juste un potage léger. Juste quelques tartines grillées et mouillées d'un beurre salé doux pour seules nourritures. Les intestins se sont montrés bien inhospitaliers. Mais pour quelle victuailles ? La viande cuite en deux étapes ? L'acidité des légumes ? Un dégel coupable de scampis ? Bref, les intestins et dans la foulée les reins, le dos ont crié leur mécontentement.
Veillée silencieuse, je reste allongée sur le canapé, dans la pénombre. Le papy est discret et silencieux sur le clavier de l'ordinateur mais m'assure qu'il entend son bide, à lui aussi, dire son mécontentement solidaire… Nous rions de la chose. Le temps doit arranger le rétablissement du trafic. On se croirait en gare, on est sur le bord de l'intestin. De l'eau et quelques sucreries dont je ne sais rien du plaisir immédiat qu'elles m'apportent mais qui est réel.

 Au petit jour, les choses s'arrangent et la douleur, fort désagréable, a disparu. J'en retrouve une vitalité qui me pousse à coiffer les haies. Je vais mieux et j'ai faim… Une salade avec du thon. Cuire le riz dans de l'eau bouillante salée. Pendant ce temps, couper les tomates, œufs et salade en petits morceaux et émietter le thon. Lorsque le riz est cuit, le passer sous l'eau froide pour le refroidir et bien l'égoutter. Le verser dans un grand récipient puis y ajouter les tomates, le thon la salade et les œufs.  Bien mélanger puis ajouter une mayonnaise ou les gouttes d'une vinaigrette légère. Le choix reste à faire mais l'ensemble doit composer avec la rigueur et la légèreté. Bien mélanger le tout sera indispensable.
J'ai regardé avec beaucoup d'attention la merveilleuse floraison de l'abutilon dont les fleurs jaunes et légères ont grossi en nombre. Voilà la parfaite explosion de l'arbuste presque décapité il y a deux saisons et à peine droit au début de celle-ci qui livre sa parure de fin d'été. Je vais mieux pour aimer à nouveau les choses simples et douces.