Le lapin vient de l'impasse. l'impasse du Mont, si je me souviens bien. Une ruelle pas très paisible de Houyet, le village accroché à la Lesse. C'est là qu'habite "le frère de la mère de la femme du Champia". Une longue filiation donc pour conduire à l'élevage des lapins domestiques nourris, élevés à l'ancienne dans des clapiers rustiques, dans le silence d'une arrière boutique. Ils ont été tués le matin même de la visite du papy chez l'éleveur. Le foie et la tête sont évidemment joints à la carcasse. Le repas de ce soir, à partager avec les enfants de retour de France, fera la part belle à la préparation rustique traditionnelle (quelques pruneaux qui sont jeté dans la préparation avant la fin de la cuisson) mais aussi à une incartade.
J'ajoute quelques décilitres d'une lambin à la framboise. Pour voir ou plutôt pour en sentir l'effet. La cuisson est à l'habituelle. Oignons, bouquet garni. Viande dorée avant d'être mise à dormir au chaud. J'ai préparé la bête en début de nuit hier. Les lendemains de la veille sont, en ce qui concerne les plats mijotés, bien meilleurs et plus conviviaux. Avant la réception prévue dans le jardin, en début de soirée, Je vous livre quelques images figées de la cuisson d'hier.
