Il n'y a qu'un peu d'habitude à faire valoir pour la réalisation d'une recette simple et qui en appelle aux légumes du potager. La récolte des haricots a donné plus que de raison. Les verts sans fils, plus croquants ont donné deux belles passoires bien dodues qui se sont transformées en une demi-douzaine de sacs surgelés de légumes. Plus inattendus au rendez-vous, les petits, moyens et gros poivrons verts ont de la saveur en bouche et du croquant aux dents. Une réussite joviale. J'ai accumulé quelques recettes simples et rondes. je veux dire des envolées en bouche légères. Outre le plaisir d'un partage entre les haricots verts et blancs, sans fils et bien allongés et les quelques poivrons, je pense que la saison a fait de son mieux pour donner du sens au saveurs. Les dernières courgettes sont subtiles et denses mais cependant bien goûteuses. Les petites pommes de terre du Champia, cuites à la pelure et à l'ardeur, sont superbes. Généreuses en goût et en douceur. Je les propose en dégustation à mon papy qui les partage avec des tomates bonbons. ces petites poignées de fruits/légumes jaunes, rouges et oranges qui cuisent dans leur sucre léger et leur saveur audacieuse. Je les retrouve aussi sous la grillade avec des chipolatas qui revendiquent épices et ardeur. J'aime ces repas audacieux qui font en quelques bouchées, du plaisir en bouche. Pas de délire gastronomique mais une dérive sensuelle. A table, accrochés au bout du pain, la mise en bouche est festive. Le papy est heureux de manger par petites gorgées et au loin, il me semble que l'orage fait mine d'approcher.
Pas le temps de revenir sur le clavier que l'averse est tombée.
La dernière courgette du carré vient de se mélanger avec les pommes de terre. Une merveilleuse potée, un stoemp inattendu. L'orage est vigoureux mais le repas promet de belles saveurs.