samedi 15 décembre 2012
Clémentines.
La clémentine doit son nom au Frère Clément de l'Institut des Frères de Notre-Dame de l'Annonciation, qui était chef de culture de l'orphelinat de Misserghin, près d'Oran, en Algérie. La toile en dit plus encore.
En dix-huit cents nonante-deux, Louis Charles Trabut, botaniste et médecin français, avec le père Clément, aurait croisé volontairement un mandarinier avec un bigaradier. La clémentine a d'abord été considérée comme un hybride entre le mandarinier et une variété de bigaradier à feuille de saule. Ce dernier avait été importé d'Espagne comme porte-greffe pour les cultures d'agrumes. La clémentine n'a pas de pépins contrairement à la mandarine, c'est un fruit vert à maturité, qui ne devient orange que sous l'effet de la baisse de température hivernale. La multiplication se fait essentiellement par greffage, car les semis donnent des hybrides éloignés de la variété d'origine. Tous les clémentiniers sont donc des clones, mais l'apparition et la sélection de mutations ont permis l'obtention de nouvelles variétés. Même si sa chair est moins parfumée, la clémentine prend de plus en plus la place de la mandarine par son absence de pépins et son épluchage plus facile. Une clémentine se divise généralement en une dizaine de quartiers. Un quartier est parfois appelé une cuisse ou un taillon. Sa peau est fine de couleur verte-orange, non adhérente. Sa chair juteuse et acidulée est l'une des plus douces et sucrées des agrumes. Ce fruit est donc principalement consommé nature. Le papy a parlé longuement, ces dernières heures, de ce dessert préparé à base de quartiers de clémentines qui, jetés les uns sur les autres libèrent le jus qui les gonfle. Sont ajoutés à la préparation des amandes effilées ainsi que quelques feuilles de menthe. Après avoir fatigué le tout, il suffit , avant de déguster lentement, d'ajouter quelques pincées de chocolat en poudre.