Alexandre Dumas est sévère avec qui prépare mal la caille… « Une caille bien grasse plaît également par son goût, sa forme et sa couleur. On fait acte d'ignorance culinaire toutes les fois qu'on la sert autrement que rôtie et en papillote, parce que son parfum est très fugace et que, toutes les fois que l'animal est en contact liquide, son parfum se dissout, s'évapore et se perd ». Aïe, j'ai préparé avec un fond de Cognac, un reste de foie gras et quelques copeaux de truffes, la recette de cette caille bien gouteuse. Une cuisson lente de l'oiseau et la chair est tendre. Il faut sucer les pattes à la manière de ce général qui procédait ainsi avec les cailles en sarcophage chères à Babette. Le plat méritait sans doute mieux que des pâtes pour l'accompagner… Toujours pas remise des excès de la fin de l'année. Toujours très distante avec toutes ces préparations. Ne boudons pas notre plaisir, la caille du jour avait belle saveur.