jeudi 24 janvier 2013

Cramique et craquelin...



La recette de base de ces deux types de pain bien implanté dans la belgitude populaire est plus ou moins la même. Mais alors que le cramique, moins sucré, accueille du lait et des raisins secs, le craquelin, «ce biscuit qui craque sous la dent», ne comprend que du sucre perlé et pas de lait. Nature, avec du beurre salé ou de la confiture, les tranches de cramique se dégustent avec un café noir ou un chocolat chaud. Et comme rien ne se jette, les tranches un peu sèches peuvent être toastées ou préparées en pain perdu.
Le cramique (ou kramiek en flamand) est un pain brioché belge fourré de raisins secs. C’est une recette qu’on retrouve, à l’origine, dans les trois régions de Belgique : la Flandre, la Wallonie et Bruxelles Capitale. On le consomme au petit-déjeuner et au goûter, avec du beurre, de la confiture ou du cacao. On le sert aussi pour accompagner le foie gras sous forme de tranches grillées. Il doit son succès à la combinaison du moelleux de sa pâte et des raisins dont il est fourré.

Le craquelin est, en Belgique, un pain brioché constellé de pépites de sucre. Ce nom vient du néerlandais krakeling. À Grammont, les craquelins sont en forme d’anneaux ; leur bénédiction et leur distribution constituent l’un des éléments de la fête du feu et du pain de la fin de l’hiver, une manifestation reprise dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en novembre 2010. Les gâteaux d’enterrements dans la région liégeoise sont de petits craquelins. Le craquelin du petit quatre heures du jour vient de la boulangerie du village et les infos moins sucrées du dico de la toile...