samedi 9 février 2013

Lapin aux pruneaux et à la trappiste.



Recouvrez les pruneaux avec un mélange d’eau chaude et de deux cuillères à soupe de bière Chimay. La Blanche brassée à Scourmont est parfaite.Salez et poivrez les morceaux de lapin après avoir coupé le rable en deux puis farinez les. j'ai une attention toute particulière pour le foie de l'individu qui, le papy s'en éloignant, me sera réservé au terme de la cuisson. Une tradition que cette dégustation dont je me demande si je ne l'accompagne pas de temps à autre d'un voeu.
Pelez l’échalote. Dans une cocotte, faites fondre le beurre, mettez-y les morceaux de lapin et faites-les dorer.
Retirez-les et remplacez-les par les oignons et l’ échalote. Je glisse ici, pour la couleur et la douceur, deux petites carottes découpées en bâtonnets.
Quand les légumes sont transparents ( pas les carottes, n'est-ce-pas…), déglacez le fond de la cocotte avec le vin blanc et le reste de la trappiste.
Faites réduire quelques minutes, puis versez le fond de volaille.
Après quelques bouillons, ajoutez l’ail entier, le bouquet garni, les baies de genièvre, une pincée de noix de muscade et le souffle qui donnera à la cuisson son âme.
Remettez le lapin. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant cinquante minutes environ.
Egouttez les pruneaux, dénoyautez-les et ajoutez-les a'l robette (le nom du lapin domestique en wallon…).

Poursuivez la cuisson une dizaine de minutes.
Servez ce plat bien chaud accompagné de quelques pommes de terre bien fermes qui n'auront pas de peine à attirer la sauce et faire du repas une fête.