Promenade de quinze heures trente.

Un beau samedi enfin. Certes, le vent tire la langue et bouscule les branches mais le soleil est vaillant et bien en rayons. C'est l'époque, au jardin et au potager, où je sens mon dos me rappeler mon âge. Ce qu'il faut repiquer, planter ou semer à hauteur de femme est confortable à faire mais la tâche est plus rude lorsqu'il s'agit de traîner les mains dans la terre humide du sol.

Les carrés semblent ne rien redouter des pluies venues en cours de semaine dernière. Les semis se tiennent droits. Les tournées rouges grossissent doucement. Leurs jours sont comptés. J'ai repiqué les quelques bégonias- comme ils sont jeunes- qui donneront à la barrière de fer un peu de douceur. La rhubarbe a déjà fait quelques heureux. Je me demande si je ne vais pas inviter les passants à venir se servir. la production est spectaculaire cette année, bien trop abondante pour nos besoins.