Manger là...

Ce qu'à découvert, dans son assiette,  le papy à Cracovie ? Le chou rouge et la panure autour de la volaille au coeur des préparatifs populaires. Une énorme différence entre le manger et le bien manger des gens avec, au milieu de l'assiette la pièce de monnaie plus difficile à trouver à la campagne qu'en ville. Peu de restauration en bord de chemin. Quelques pains arrondis qui ressemblent à des noeuds de la pâtisserie d'ici et des couques. Sucrés et craquants.

Une bière chaude, pareille à notre vin chaud, lestée de cannelle, de clous de girofle. Dense et surement écoeurante à grande consommation. Pour le reste, il est plus discret bien qu'étonné par cette boisson transversale (comme il dit qui doit terminer le repas mais qui souvent l'accompagne du début à la fin, une infusion de fruits rouges, en cette saison.) Ne pas essayer de le convaincre que la bouche suave d'ici existe. Il se souvient pourtant, comme moi d'ailleurs, des préparations pascales des soeurs Stefanski, de cette générosité et de l'ardeur excessive à donner au repas sa vraie dimension festive, conviviale et humaine.