mercredi 4 décembre 2013

La soupe repas : à la fourchette et à la cuillère.


La soupe repas est bien le partage entre le plaisir de la dent vorace et celui du palais délicat. Etre potage ou poularde ? Un choix difficile qu'il suffit, pour s'en défaire de marier dans l'assiette. Ramassez ce qui traine dans les bacs du réfrigérateur, affutez le couteau pour découper les légumes en dés et laissez faire votre insolence.. Il y a sur le plan de travail. Un oignon, un blanc de poireau, deux branches de céleri vert, quatre carottes du Champia, deux éclats d'ail, une feuille de laurier que je rentre à l'instant d'avoir arraché à son plant dans le jardin des humbles, une petite livre de tomates concassées au basilic, deux petites cuisses de poulet vagabonds des prés, une petite livre aussi de lentilles en boîte, du sel, du poivre, du tabacs, deux cuillères à soupe d'huile d'olive et trois quarts de litre d'eau chaude
Faire revenir, sans brunir, l'oignon et les légumes dans l'huile d'olive.
Y ajouter les tomates, l'ail, les épices, la feuille de laurier et l'eau chaude. Quand le tout bout, y ajouter le poulet. Cuire environ une heure à petit feu. Un quart d'heure avant la fin de la cuisson, y inclure les lentilles. Il vous restera la délicate question de la cuillère ou de la fourchette pour s'aider pour le repas. Les deux feront l'affaire. Du pain et quelques pâtés en avance sur la saison dont cet excellent pâté campagnard à l'ancienne plus croquant que glissant. Oser un verre de Clos La Matheline, un Fronsac pas costaud, humble surement, presque délicat. A belle température, il ravit.